Rupture

Dans un arrêt rendu le 4 novembre, la Cour de cassation décide qu’une faute de l’employeur à l’origine de la menace pesant sur la compétitivité de l’entreprise rendant nécessaire sa réorganisation est susceptible de priver de cause réelle et sérieuse les licenciements prononcés. Mais la chambre sociale rappelle que l’erreur éventuellement commise dans l’appréciation du risque inhérent à tout choix de gestion ne caractérise pas à elle seule une telle faute.

Cass. soc., 4 novembre 2020, n°18-23.029 à 18-23.033 – Voir la note explicative